1. |
Requiem pour un con
06:30
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Écoute les orgues
Elles jouent pour toi
Il est terrible cet air là
J'espère que tu aimes
C'est assez beau non
C'est le requiem pour un con
Je l'ai composé spécialement pour toi
A ta mémoire de scélérat
C'est un joli thème
Tu ne trouves pas
Semblable à toi même
Pauvre con
Voici les orgues
Qui remettent ça
Faut qu't'apprennes par cœur cet air là
Que tu n'aies pas même
Une hésitation
Sur le requiem pour un con
Quoi tu me regardes
Tu n'apprécies pas
Mais qu'est-ce qu'y a là dedans
Qui t'plaît pas
Pour moi c'est idem
Que ça t'plaise ou non
J'te l'rejoue quand même
Pauvre con
Écoute les orgues
Elles jouent pour toi
Il est terrible cet air là
J'espère que tu aimes
C'est assez beau non
C'est le requiem pour un con
Je l'ai composé spécialement pour toi
A ta mémoire de scélérat
Sur ta figure blême
Aux murs des prisons
J'inscrirai moi-même : "Pauvre con"
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2. |
T'es dégouté !
04:21
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Kaiser Sauze c’est l’infirme
Pitt et Norton c’est le même
Million dollar baby paraplégie euthanasie
Et dans Le sixième sens Bruce est mort
Lawrence d’Arabie bah c’est un mec
Estás desgosto
Não queres saber mais sobre isto
Não tens visto o film
Vamos te contar o fim
Pas de happy-end dans No country for old men
Into the wild il meurt empoisonné
Dans Je vais bien ne t'en fais pas j’vais bien
En fait ça va pas
Son frère est dead
Tu connais Bjork ?
Elle finit au bout d'une corde
Et Fantômas c’est Jean Marais
Fantômas c’est Jean Marais
Refrain
Sweeney Todd y tue sa femme par erreur
Car dans Star Wars c'est des maquettes
Au nom de la rose y'a du poison sur les pages
Dans Burn after reading Brad pitt y meurt dans l'armoire
Et Fantômas c’est Jean Marais
Fantômas c’est Jean Marais
Refrain
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3. |
Le caprice
08:02
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Je suis une perle de la ville
Je pétille d’envie de parader en carrosse
Devant le tout Paris et parfumée jusqu’à l’os
J’me donnerais des airs de Vénus
Usée mais divine, médisante et habile
Je me moquerais des culs terreux entre deux culs véreux
Quand je passerai à l’écran
Je ferai de ma vie un roman
Qu’un mauvais nègre
Saura écrire
Et je me noierai dans les vitrines floues du souffle fou de mon ego
Qui en guérisseur infatigable me souffle ces quelques mots
Ah douce sérénade qu’entendre ces passants
Frapper de jérémiades le creux de tes talons
Ô chance incommensurable de vivre au salon
Des femmes qui se fardent en attrape-cons X2
Les redondances esthétiques fignolent mon credo
Mes joies et mes déprimes
Alors quand j’angoisse le reflet de la glace
Flatte au boudoir ma compagnie
Et ensemble ils disent me voir vieillir en madame de Pompadour
Trompant les hommes en galère au rythme du tambour
Aux grandes Dionysies on me fera femme de stratège
Feignant de supplier les talons d’Aspasie
Et des myriades d’amphores étirant leurs délices
De l’Olympe jusqu’aux morts seront mon plus beau caprice X2
Au ciel azuré déchiré par les rafales
Au ciel azuré déchiré par les rafales
Ils n’ont d’yeux que pour moi
Ils n’ont d’yeux que pour moi
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4. |
Irène's radishes
09:07
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5. |
Marie-Thérèse 2
11:00
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Son opulente chevelure
Tombe jusqu’à la cambrure
Magnifique de ses reins
Et subjugue les marins
Qui ne voient pas sa fêlure
Qui ne voient pas ses zébrures
Ni la force des vérins
Du commerce utérin
À la rue à l’allure
Où vont les passes elle croît
Qu’elle remboursera l’enflure
Dans deux mois sinon trois
Elle court après les coupures
Malgré sa plaie qui suppure
Dans la peur et dans le froid
Elle doit longer les parois
Marie-Thérèse tapine sur le port
Elle a des rêves et une fille qu’elle adore
Les containers l’entendent murmurer
« Parole ma belle ça va pas durer !
J’vais bientôt rentrer !
J’vais bientôt rentrer ! »
Le souvenir de la gamine
Agit comme l’insuline
L’empêche de s’effondrer
Et l’invite à se poudrer
Faut pas que l’autre fulmine
Celui qui roule en berline
Il sait comment recadrer
Les petites cylindrées
Dans la rue ou dans la mine
Il expédiera l’enfant
Si sa protégée rumine
Qu’elle racole en piaffant
La menace et la doctrine
Guident le jeu de poitrine
De celle qui se défend
En pensant à son faon
Marie-Thérèse tapine sur le port
Elle a des rêves et une fille qu’elle adore
Les containers l’entendent murmurer
« Parole ma belle ça va pas durer !
J’vais bientôt rentrer !
J’vais bientôt rentrer ! »
Mais un jour contre quelques thunes
Un homme demande à la brune
D'étaler dans un canard
Les à-côtés de son art
Le maître de sa fortune
Accourt et lui met des prunes
Dans la soirée ce connard
La saignera au poignard
Faut pas trop qu'on importune
Les filles maraboutées
Qui la nuit venue pétunent
Près des passages cloutés
À chacune ses lacunes
Affectives et ses rancunes
À la mama d'envouter
Qu'elles y aillent sans douter
Marie-Thérèse tapinait sur le port
Et dans ses rêves caressait son trésor
Les containers n'entendent plus pleurer
Parole la belle n'a pas même effleuré
Le bonheur français
Le bonheur français
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PALETTE EUROPE France
French rock band / 2007-2013
Neb / chant, basse, guitare
Potka / chant, guitare
Sam/6 / trombone
Luis Karoll / batterie
Victor Jorge / chant, basse, guitare
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